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Et légalement ?

Dans toute l’Europe, il existe de nombreuses lois et législations afin de réglementer et de contrôler la consommation d’alcool et l’utilisation de médicaments. Même si vous avez parfois l’impression que les lois sont uniformisées entre les pays de l’UE, et peut-être même du monde, c’est souvent tout le contraire!
 
Dans tous les pays européens, de nombreuses mesures différentes sont prises pour éviter que les citoyen·ne·s ne deviennent dépendant·e·s ou développent des risques pour leur santé. Les chiffres et les faits suivants vont vous montrer que ce que vous considérez comme « normal » peut s’avérer plutôt inhabituel dans d’autres pays. C’est l’approche des normes sociales, mais à l’échelle internationale.

 

Alcool

Nous savons à présent tous que la consommation d’alcool est nocive pour notre organisme. L’alcool peut causer des dommages irréparables à notre foie, à nos intestins, à nos reins et à de nombreuses autres parties vitales de notre corps.

C’est pourquoi les gouvernements européens cherchent à réglementer et à réduire notre consommation d’alcool.

 

Le saviez-vous?

 
 
 
L’Europe est la région qui produit et exporte le plus d’alcool au monde. Bien que cela soit bon pour les affaires, nous nous faisons aussi du tort en consommant de l’alcool. La consommation irresponsable d’alcool entraîne des coûts énormes. Les accidents de la route, le chômage, la criminalité, le déclin de la santé et la mortalité, etc. mis ensemble, coûtent à l’UE environ 125 milliards d’euros par an !
 

 
 
Avez-vous déjà vu le terme « ABV » ou « TAV » sur un produit contenant de l’alcool ? Cela représente le « degré d’alcool » de la boisson.
Pour une bière, le degré d’alcool se situe généralement entre 5 et 6 %, alors que pour la plupart des vins, il se situe entre 12 et 15 %.
 
 
 
Savez-vous que, dans toute l’Union européenne, les entreprises sont tenues d’afficher la quantité d’alcool contenue dans une boisson, mais uniquement lorsque celle-ci dépasse 1,2 % d’alcool ?
 Ce même règlement stipule également que, lorsqu’une boisson contient plus de 1,2 % d’alcool, aucune valeur nutritionnelle ne doit être indiquée (à l’exception des allergènes courants).
 
 

Médicaments (non) prescrits

Il est évident que les médicaments sur ordonnance sont testés de manière approfondie avant d’être mis sur le marché. Une fois qu’un médicament est autorisé, il est suivi et testé pour garantir la sécurité des personnes qui le prennent. C’est l’Agence européenne des médicaments (EMA) qui sert d’intermédiaire pour toutes ces procédures.


L’EMA est une agence décentralisée (indépendante) de l’Union européenne qui est responsable de l’évaluation scientifique des médicaments proposés. Ce processus d’évaluation peut prendre plusieurs années et des spécialistes externes sont souvent consultés dans le cadre de l’évaluation.

 

Le saviez-vous?

 

 
 
En 2018, les patients et les professionnels de santé ont participé à l’évaluation d’environ un nouveau médicament sur quatre.
 
 
 
Cette évaluation en profondeur n’est pas payée par l’argent des contribuables, mais doit être financée par les entreprises pharmaceutiques elles-mêmes.
 
 
 
Il a été démontré que les personnes disposant d’une prescription d’analgésiques avaient un risque huit fois plus élevé d’utiliser aussi des antidouleurs non prescrits médicalement. Ce risque était dix fois plus élevé pour les sédatifs et sept fois plus élevé pour les stimulants.