COMMENT LA SNA POURRAIT AIDER VOS PATIENT·E·S

 
L'approche des normes sociales montre que les gens peuvent être plus influençables qu'ils ne le pensent.

Les actions de leurs pairs impactent leur propre comportement. Mais lorsqu'il s'agit de la consommation de produits, ce comportement est souvent influencé par des perceptions erronées du comportement de leurs pairs.

Nos recherches ont révélé une tendance, chez nos répondant·e·s, à normaliser les comportements à risque, car on suppose que les autres adoptent fréquemment ce comportement. Nous surestimons l'ampleur de leurs comportements à risque, tout en sous-estimant la fréquence de leurs comportements protecteurs. L'approche des normes sociales s'attache à montrer la réalité qui se cache derrière la consommation de produits. Nous voulons montrer aux gens non pas ce qu'ils croient être vrai à propos des autres, mais les chiffres réels de consommation.
 

LA CAMPAGNE EN VIDÉO

Nous avons créé une animation informative à des fins éducatives.

Dans cette vidéo, nous avons résumé les idées les plus importantes de l'approche des normes sociales et nous vous présentons quelques faits et chiffres issus de nos propres recherches. N'hésitez pas à utiliser cette vidéo comme vous le souhaitez.
 
Vous pouvez, par exemple, utiliser cette vidéo pour expliquer le principe de la SNA lors d'une consultation avec un patient.
 
 

COMMENT IMPLÉMENTER LA SNA

L'approche des normes sociales est une méthodologie qui peut s’avérer utile pour engager un changement de comportement. S'ils sont correctement mis en œuvre, les faits et les chiffres communiqués dans votre clinique ou cabinet peuvent changer la position de vos patient·e·s sur les normes sociales perçues (parfois erronément).

En plaçant des affiches et des dépliants dans votre salle d'attente ou votre cabinet, vos patient·e·s seront confronté·e·s à leurs propres perceptions erronées. Notre objectif n'est jamais de les juger pour leur utilisation, mais seulement de les faire réfléchir sur leur propre utilisation. Même sans votre intervention en la matière, avec notre affiche, ce processus peut commencer à se produire dans votre salle d'attente.
Vous pouvez demander le dossier promotionnel par le biais du formulaire au bas de cette page.
Mais, que faire lorsqu'un·e patient·e vous interroge sur ces chiffres ? Que faire si vous remarquez des signes de dépendance chez un·e patient·e que vous souhaitez aborder ? Nous avons rassemblé quelques conseils sur la manière d'engager la conversation avec les patients dont la consommation vous inquiète.
 
 

CONSEILS

Vous souhaitez discuter de la (sur)consommation d'alcool ou de médicaments de votre patient·e et vous pensez que l'approche des normes sociales pourrait vous aider à lui faire part de vos inquiétudes. Comment gérez-vous cette situation ?
Nous avons rassemblé quelques conseils !
 
 
Communiquez vos inquiétudes sur un ton non-accusateur. Veillez à ce que votre patient·e perçoive vos inquiétudes comme venant d’une attention pour leur santé. Vous pouvez le faire en disant "Je m'inquiète pour vous, se pourrait-il que...".

Exprimer ces inquiétudes permettra à votre patient d’y réfléchir !

Cependant, le plus souvent, ce genre de sujet ne peut être résolu en une seule conversation. Sachez que vos patient·e·s ne partagent peut-être pas vos inquiétudes. Ils ou elles peuvent penser que le problème est inexistant ou moins grave que vous. Ne laissez pas cette différence de perception empêcher la conversation de se poursuivre. Faites-en plutôt un sujet de conversation. Essayez de faire comprendre à votre patient·e que le problème est peut-être plus grave qu'il ou elle ne le pense. Vous savez que vous avez créé une motivation pour le changement lorsqu'il ou elle commence à réfléchir à sa propre consommation.
Bien sûr, en tant que professionnel·le de santé, vous voudrez insister sur les risques à long terme pour la santé que comporte la consommation de substances. Cela peut être une incitation efficace pour certains usagers, mais il peut aussi être très difficile de les mesurer. Nous vous recommandons de définir très clairement et directement les impacts à court terme de leur consommation. Parlez donc clairement de choses concrètes et mesurables !

Vous pouvez, par exemple, parler de l'argent dépensé pour leur consommation. Vous pouvez leur faire prendre conscience d’avoir peut-être raté des occasions (sociales) à cause d'une gueule de bois ou vous pouvez leur demander de réfléchir à leurs performances professionnelles. Ces impacts personnels peuvent constituer des incitations très concrètes.
Évitez d’accuser quelqu'un d'être dépendant·e ou n'interdisez pas certains comportements. En tant que professionnel·le de santé, vous avez souvent peu de connaissances sur le quotidien de quelqu'un, et vous avez donc peu d'éléments pour étayer vos affirmations. Adopter un ton accusateur pourrait également transformer la conversation en une confrontation qui pourrait faire plus de mal que la seule conversation. Tenez-vous-en à ce que vous voyez et savez.

Peut-être que les problèmes de santé que vous identifiez vous font penser à une consommation excessive. Demandez-lui s'il ou elle pense que vos observations sont correctes et demandez-leur pourquoi il ou elle pense que tout cela est arrivé. En tant que soignant·e, il se peut qu'il ou elle partage davantage avec vous qu'avec ses pairs. Continuez à vérifier auprès de votre patient·e s'il ou elle est toujours d'accord avec ce que vous observez.
Pendant tout ce temps, pensez à bien leur faire comprendre que vous êtes là pour les soutenir.
Utilisez les faits si vous utilisez nos dépliants ou nos affiches comme moyen de communication avec vos patient·e·s. Dans notre campagne, nous nous efforçons de ne pas porter de jugement et de ne pas avoir de préjugés. Nous soutenons la décision de boire moins, mais ne jugeons jamais quelqu'un qui ne prend pas cette décision.

Essayez de communiquer de la même manière. Soutenez les choix de quelqu'un, mais veillez à préciser que certaines perceptions de l'utilisateur peuvent être faussées. Vous pouvez étayer ce point par des recherches. Posez-leur des questions comme : "A votre avis, quel  pourcentage des personnes de votre âge ont la même consommation d’alcool que vous ?".

Demandez l’avis d’un expert

Quelle que soit la qualité de la conversation, il se peut qu'une question sensible comme celle-ci ne soit pas résolue après une bonne discussion ou un bon entretien. Dans certains cas, il peut être bénéfique d'obtenir l'avis d'un ou une professionnel·le formé·e à la prévention des dépendances. Vous pouvez également juger nécessaire d'orienter l'un ou l’une de vos patient·e·s vers un ou une professionnel·le des addictions.

Vous trouverez ci-dessous des organisations de santé pertinentes de votre région. N'hésitez pas à faire appel à elles pour obtenir des conseils d'experts, des possibilités d'orientation.
 

DOSSIER PROMOTIONNEL

Les faits et les chiffres constituent le fondement de cette campagne. Ils parlent à l'imagination et sont des outils utiles pour renforcer un message et le faire passer. Un simple coup d'œil à une affiche contenant une citation sur la consommation d'alcool peut avoir un impact, mais lorsque nous communiquons les chiffres correspondants, ce sont ces derniers qui continuent de résonner dans votre tête.

Nous voulons être un signal d'alarme et un rappel amical pour tous ceux qui pourraient fonder leurs décisions sur des normes sociales perçues (parfois erronément).

Vous souhaitez utiliser la SNA pour sensibiliser vos patients ?

Nos affiches et dépliants vous y aideront. Utilisez-les comme des informations librement disponibles dans votre salle d'attente ou pendant les consultations pour déclencher une conversation. Téléchargez le matériel en cliquant sur le bouton ci-dessous ou commandez gratuitement les impressions de haute qualité en remplissant le formulaire.
 
 

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LES RÉSULTATS DE NOTRE ENQUÊTE

Cette campagne s'articule autour de statistiques tirées de notre Enquête de Santé Eurorégionale.

Cette enquête en ligne a été menée de septembre 2019 à janvier 2020 auprès des citoyen·ne·s âgé·e·s de plus de 55 ans vivant aux Pays-Bas (Zuid Limburg), en Belgique (Provincie Limburg, Ostbelgien et Province de Liège) et en Allemagne (Aix-la-Chapelle, Euskirchen, Heinsburg et Bitburg-Prüm). Pour garantir la sécurité des réponses aux questions concernant la consommation de produits, l’anonymat a été respecté tout au long de l'enquête.

Nous avons demandé aux répondant·e·s de nous donner une indication de leur consommation d’alcool et de médicaments et nous leur avons également demandé ce qu’ils ou elles pensaient que les autres personnes de leur âge consommaient. Il est intéressant de noter que la SNA a semblé être applicable dans presque toutes les situations proposées. En effet, nous avons clairement vu comment les répondant·e·s avaient tendance à minimiser les comportements protecteurs de leurs pairs tout en surestimant leurs comportements à risque. Envie de connaître tous les faits et chiffres ? Vous pouvez télécharger le rapport ci-dessous.
 
 
 

Télécharger le rapport complet

 
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